Patrimoine de Beauvallon

Village de Saint Andéol le Château

Bienvenue à Saint-Andéol-le-Château, village construit au fil du temps et des époques… Au VIIe s’est installée une communauté religieuse de femmes appelée « Notre Dame des Bois » à proximité d’une voie romaine. Mais la première mention écrite du village n’est datée que de 984. Jusqu’à la Révolution, Saint-Andéol était une seigneurie qui dépendait du chapitre de Saint Jean à Lyon. Des fortifications vont se construire pour protéger le village à partir du XIIe ou XIIIe siècle sous ordre de Renaud de Forez.

Retrouvez dans le document suivant réalisé à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2016 des explications notamment sur le Clos Souchon, l'Eglise, la Tour Barre, la Traboule, le Suel....

Bardey...

Lors de sa séance du 15 mars 2012, le conseil municipal a décidé de baptiser du nom de Bardey la salle de conseil (également appelée salle des mariages). Et oui, dans la série des artistes qui nous ont servi à nommer nos salles (Van Gogh, Monet, Picasso…), voilà le suivant. Mais qui est donc ce Bardey ? Ou plutôt qui sont ces Bardey, car il s’agit d’un couple.

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Louis et Jeanne Bardey sont un couple d’artistes lyonnais de la fin du 19ième - début 20ième siècle. Louis Bardey, né en 1851, était un peintre décorateur. Il a effectué de nombreuses peintures murales dans des édifices publics (préfecture du Rhône, Château Borel à St Egrève…) et des décors de théâtre. Il a notamment réalisé les peintures murales présentes dans notre mairie. Il a également été professeur à l’école des Beaux Arts de Lyon. Jeanne Bardey, née en 1872, était quant à elle sculptrice. C’est la dernière élève de Rodin et on la comparait souvent à Camille Claudel. Ses œuvres sont exposées au musée des Beaux arts de Lyon et au musée d’Orsay à Paris.

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Si vous voulez en savoir plus sur la vie et l’œuvre de Jeanne Bardey, vous pourrez lire avec intérêt les deux articles mis en ligne par André Vessot. Il nous raconte, comment en parcourant la généalogie de sa famille, il a découvert ce qui le lie à Jeanne Bardey et nous en dit plus la vie de  cette artiste dont une partie des œuvres ont été exposées à Mornant en 1991.

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Village de Chassagny

L’église

L’église romane du Xe siècle, orientée à l’Est et citée dans la charte 129 du cartulaire de Savigny – an 960) a été fortement remaniée au XVIe siècle (1520) par Béatrix de Bron et son époux René de Rougemont. Dans la nef de droite, les armes sont toujours visibles sur la «piscine», fonts baptismaux, avec celles de la Liègue : lion issant des de Bron, lion des Rougemont et face ondée des de la Liègue et sur des pierres sculptées dont deux sont conservées en Mairie. Toutefois, dès 1845, cette église est considérée comme trop exigüe et fort délabrée : décision est prise de l’agrandir tout en la changeant d’orientation, sous la direction de l’architecte Camille Plan : elle est rendue au culte en 1855. Une fenêtre géminée gothique flamboyant et les fonts baptismaux sont les seuls témoignages qui subsistent du saccage de l’église par le baron des Adrets en 1561.

Château de Chassagny

L’ancien château de Chassagny, probablement du XIIe siècle, fut détruit en 1561 par le baron des Adrets et reconstruit en 1570 conservant de l’ancien château le donjon carré situé sur le côté. Au-dessus de l’ancien pont levis et sur le vitrail de la chapelle du château, on peut voir les armoiries des derniers seigneurs (Dugas, Ravel de Montagny, du Marest, Duprat, de Bron). L’étang en face de l’entrée du château alimentait les douves qui ont été comblées. Les tours d’angles en bordure de route ont été en partie rasées sous la Révolution. (Privé - ne se visite pas)

Château de la Vaure

Doit son nom à Hugues de la Vaure notaire royal en 1362. Ce fief était entouré de plusieurs étangs dont il était protégé par la chaussée (muraille d’arrêt de pierres) construite en 1615 par Gaspard Charmier. Ce château fut détruit par le baron des Adrets en 1562 lors d’un deuxième passage. Au cours des temps, il subit d’autres dommages et lors de la Révolution fut vendu comme bien national. Son dernier seigneur fut Berthaud de Taluyers. Aujourd’hui il appartient à la famille Morellon. (Privé - ne se visite pas)

 

Village de Saint Jean de Touslas

Le château de la Mouchonnerie

Il possède une belle entrée avec deux tours. Cette ancienne maison forte fut longtemps la propriété des Girard de Riverie, seigneurs de Saint-Jean-de-Touslas, Saint-Romain et Échalas. (Privé - ne se visite pas).

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Le château d'Ecossieux

Il forme un ensemble de bâtiments importants qui seraient du XVIIe siècle. On remarque une belle entrée voûtée, à proximité un étang et un imposant pigeonnier du XVIIIe siècle contenant 797 nids en terre cuite incorporés dans la maçonnerie et desservis par une échelle pivotante. C'est le 2e pigeonnier de France par sa capacité. (Privé - ne se visite pas). 

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Le Hameau du Mincieux

Appelé autrefois "La Bernadenche", il possédait aussi un château dont on remarque surtout la chapelle qui est devenue une étable. Il fut la propriété de Jean-Jacques Boissieu (1736-1810), peintre et graveur célèbre.

Le Manoir de Barbalas

Situé près du bourg, il appartenait, au XVIIème siècle, à Sylvestre de Buronne. On y voit un petit pigeonnier et une belle cheminée à cariatides (bâtiment privé).

La Grande Grange

Ce hameau possède un manoir entouré d'une vaste propriété. Il a été possédé au XVIIème siècle par François Clapisson, descendant des notaires de Dargoire.

Le Hameau de la Gibertière

Il possède une grande croix en pierre de 1669 sur laquelle sont gravés les noms des familles de l'époque. Un exemple parmi les 28 crois et calvaires de la commune.

Le petit pont sur la Combe d'Allier

Il a été construit vers 1850. Ce joli petit pont de pierre enjambe le ruisseau la Combe d'Allier. Il se trouve sur le chemin de Taluyers à Dargoire qui existait au Moyen-Age.


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Les mosaïques naïves

Elles décorent les murs de la sacristie et sont l’oeuvre de l’Abbé Pierre Coignet qui fut curé de Saint-Jean de 1903 à 1932. Il a patiemment confectionné à partir de mâchefer, de cailloux, de tessons de verre et de vaisselle cassée, des médaillons, bordures, pilastres, rosaces, tableaux avec des vues des belles demeures des environs... L’entrée du presbytère est voûtée, en mâchefer sur des piliers en mosaïque.

Une petite chapelle sert de cadre à une Vierge sculptée dans un tronc de cognassier, réalisée par le père Braichet.

          
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Collection de vieux outils dans le jardin de l’ancien presbytère : visite sur demande ou visible au moment de la fête à l’ancienne

Lieu d’expositions temporaires : La Maison du Patrimoine

Tél. : 04 78 81 26 39 (Mairie)

Les Croix de Saint Jean

Le territoire est riche de 25 croix héritées de la tradition chrétienne de la région. Madeleine DRUELLE, habitante du village, s'est, un jour, donné comme but de ses promenades de photographier les croix de St Jean. Vous pouvez découvrir son "chemin de croix" en cliquant sur le lien suivant : http://lescroixdesaintjean.free.fr/